Message du premier président
M. David T. Barnard, Ph. D., président et vice-chancelier
L’Université du Manitoba a l’honneur d’héberger le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR).
En prenant cette responsabilité, l’Université honore son engagement d’établir des relations respectueuses entre les peuples autochtones et non autochtones. Le CNVR offre aux survivantes, aux survivants et à leurs familles, aux chercheuses, aux chercheurs, aux étudiantes, aux étudiants et à la population l’occasion d’avoir des interactions avec l’histoire, orale et documentée, des pensionnats autochtones.
Nous croyons que le fait de reconnaître les torts causés par les pensionnats autochtones et d’en tirer des leçons est important pour l’avenir de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens. De plus, nous tenons à nous assurer que le CNVR est utilisé par le plus grand nombre de personnes possible. Nous voulons que les enseignantes et les enseignants partagent ces histoires avec leurs élèves et que les parents les partagent avec leurs enfants. Nous voulons que les chercheuses et les chercheurs de nos universités, de notre province, de notre pays et du monde entier consultent ces archives pour prendre connaissance des profondes vérités qui s’y trouvent.
Par-dessus tout, nous voulons que ces archives nationales exceptionnelles soient accessibles aux survivantes, aux survivants et à leurs familles pour leur permettre de se plonger dans les documents, les histoires et les récits trop longtemps gardés sous silence. Notre université s’est engagée sur le parcours de la réconciliation. Nos campus et le CNVR sont des lieux qui permettent aux membres des communautés autochtones d’échanger, d’apprendre et de célébrer la richesse de leurs traditions et de leurs histoires.
L’Université du Manitoba a à cœur l’éducation autochtone et la réconciliation. En octobre 2011, l’Université est devenue le premier établissement d’enseignement postsecondaire au Canada à présenter des excuses formelles aux anciens élèves des pensionnats autochtones. Nous nous sommes excusés de ne pas avoir reconnu ni contesté l’assimilation forcée des peuples autochtones et la perte subséquente de leurs langues, cultures et traditions. Nous continuons de prendre des mesures actives pour engager le dialogue entre les communautés autochtones et non autochtones et pour établir de nouvelles relations basées sur la compréhension et le respect mutuels.
Au nom de l’Université, je salue avec gratitude notre vaste réseau de partenaires qui nous accompagnent dans ce périple, ainsi que la Commission de vérité et réconciliation du Canada qui nous a accordé sa confiance.
Nous vous promettons d’être des gardiens responsables des histoires rassemblées et du travail qui se poursuit et nous sommes honorés de le faire.
Le président et vice-chancelier,
David T. Barnard
Le nom spirituel du CNVR, Bezhig miigwan, signifie « une plume ».
Bezhig miigwan nous invite à considérer chaque survivant qui se présente au CNVR comme une plume d’aigle, et à lui montrer le même respect et la même attention que s’il était une plume d’aigle. Ce nom signifie également que nous sommes tous ensemble – nous sommes unis et connectés, et il est vital de travailler ensemble pour parvenir à la réconciliation.