Dialogues du CNVR
Dialogues du CNVR – Points de vue des survivantes et survivants sur la vérité et la réconciliation
Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) tient une série de vidéos en direct sur Facebook avec des survivantes et survivants, des aînés, des chercheurs et des alliés autochtones sur divers sujets liés à la vérité et à la réconciliation.
Pour regarder une vidéo en direct, visitez @dev.nctr.ca sur Facebook.
Chaque vidéo en direct dure une heure et est suivie d’une période de questions et de réponses.
Les vidéos en entier seront également offertes comme ressources éducatives après la conversation sur la page YouTube du CNVR
Dialogues du CNVR — Mino-Bimaadiziwin — Vivre une bonne vie dans les communautés Niizh Manidoowag (bispiritualité)
Date : le 29 juin 2021; heure : 12 h HNC — 13 h 30 HNC
Animatrice : Candy Palmater
Invitées : Denise Cole, Dre Fyre Jean Graveline et Brielle Beardy-Linklater
Regard sur la santé spirituelle, mentale, physique et émotionnelle des communautés bispirituelles durant la pandémie de Covid-19 et réflexion sur les défis qui sont apparus. Discussion sur les impacts communautaires, les moyens d’apporter du soutien et les sources de force.
Pourquoi le CNVR tient-il des dialogues?
Comme la plupart des organisations, le CNVR est fermé au public en raison de la pandémie de COVID-19. Toutefois, le personnel du CNVR est en télétravail et demeure résolu à organiser et à appuyer les dialogues propices à la réconciliation au Canada.
La pandémie a obligé un grand nombre de personnes, y compris les Autochtones, à repenser nos liens les uns avec les autres. Nous voyons des publications propres aux Autochtones dans les médias sociaux qui expliquent comment les protocoles cérémoniels et spirituels ont été adaptés en cette période d’éloignement physique. Des initiatives en ligne comme les pow-wow de distanciation sociale nous permettent de tisser des liens culturels et spirituels en cette période temporaire que nous vivons. Le CNVR aimerait contribuer au discours en ligne en proposant au public et aux éducateurs des discussions importantes sur la vérité et la réconciliation avec les survivantes et survivants, des discussions auxquelles très peu de personnes pouvaient avoir accès avant la pandémie et pourront y avoir accès lorsque cette dernière sera terminée.
Dialogues antérieurs du CNVR – Offerts sur la page YouTube du CNVR ici
Mardi 23 juin – Two-Spirit Reconciliation (réconciliation et bispiritualité)
De 12 h à 13 h 30
Animatrice : Candy Palmater
Panel : Survivant intergénérationnel Albert McLeod, Ph. D., survivant intergénérationnel Harlan Pruden
La discussion portera sur le mot bispiritualité, son origine et son sens. Comment la réappropriation des notions autochtones de rôles des genres et de l’expression de ces derniers crée-t-elle un cadre à la réparation et à la réconciliation?
M. Albert Mcleod, Ph. D.
Au cours des 35 dernières années, le gardien du savoir bien respecté Albert McLeod a travaillé sans relâche à la protection des droits des personnes bispirituelles (2S), des lesbiennes, des homosexuels, des personnes bisexuelles, transgenres et allosexuelles (LGBTQ2+) dans la communauté locale et partout sur le continent.
M. McLeod est un Indien inscrit dont les ancêtres proviennent de la Nation crie Nisichawayasihk et la communauté métisse de Norway House. Connu comme un penseur progressiste et un visionnaire, M. McLeod montre depuis 1986 la voie pour les droits et la reconnaissance des personnes bispirituelles en Amérique du Nord. Devant l’importance de la vision de la bispiritualité de l’aînée Myra Laramee en 1990, M. McLeod a travaillé avec les Autochtones LGBTQ de tout le continent pour qu’ils se regroupent sous l’appellation de « personnes bispirituelles » afin de se souvenir des rôles honorés que jouaient les personnes de sexe non binaire dans les Premières Nations avant l’arrivée des Européens et de leur rôle spirituel important dans leurs communautés. Depuis, le mouvement a pris de l’ampleur et englobe des organisations de partout en Amérique du Nord. Il a également fait sa marque dans les milieux universitaires, notamment par des recherches et des ouvrages spécialisés sur les différents aspects de l’histoire, de la philosophie et de la sociologie de la bispiritualité.
Harlan Pruden
Harlan Pruden (Première nation crie/nēhiyaw) travaille avec et pour la communauté des personnes bispirituelles à l’échelle locale, nationale et internationale. M. Pruden est actuellement étudiant au doctorat à l’Université de la Colombie-Britannique et éducateur au British Columbia Center for Disease Control’s Chee Mamuk, un programme de santé autochtone. M. Pruden est également directeur de la rédaction du TwoSpiritJournal.com, une multiplateforme interactive de nouvelles et de médias de la bispiritualité. Avant de quitter New York pour s’installer à Vancouver, M. Pruden a cofondé et dirigé la NorthEast Two Spirit Society et été le principal conseiller en matière de bispiritualité au Tribal Training and Technical Assistance Center de la Substance Abuse and Mental Health Services Administration des États-Unis. En août 2014, il a été nommé au Presidential Advisory Council on HIV/AIDS des États-Unis où il fournit des conseils, de l’information et des recommandations au secrétaire des Services de santé et services sociaux et à la Maison-Blanche. Au printemps 2013, M. Pruden a été nommé représentant américain auprès du Groupe de travail autochtone international sur le VIH et le sida. Ici, au Canada, M. Pruden est membre du conseil d’administration de Qmunity, le foyer de la communauté LGBT, allosexuelle et bispirituelle de Vancouver.
Candy Palmater
Monologuiste des Premières Nations, activiste LGBTQ et hôtesse de l’émission de comédie nationale « The Candy Show », Mme Palmater participe à l’émission de radio nationale « DNTQ » (Definitely Not The Opera). Elle a produit son premier film intitulé « Building Legends: The Mi’Kmaq Canoe Project » en 2011. Elle a reçu un Bonham Centre Award du Mark S. Bonham Centre for Sexual Diversity Studies de l’Université de Toronto en 2017.
Mardi 14 juillet – Nothing For Us Without Us (Rien pour nous sans nous)
12 h – 13 h 30
Animateur : Kevin Lamoureux
Panel : Phyllis Googoo, Barney Williams, Ph. D., et Levinia Brown
Deuxième de la série — Nothing For Us Without Us — est une discussion avec des survivantes et survivants sur l’importance des survivants des pensionnats dans le contexte permanent pour la réconciliation. Voici certaines des questions abordées :
- Pourquoi les voix des survivants sont-elles essentielles dans les conversations actuelles sur la mise en œuvre des appels à l’action?
- Pourquoi était-il important pour sa réussite que les survivants conseillent le processus de la Commission de vérité et réconciliation du Canada?
- Comment abordons-nous et travaillons-nous avec les survivantes et survivants, les aînés et les gardiens du savoir traditionnel de manière respectueuse et appropriée?
Phyllis Googoo
Phyllis Googoo est membre de la Première Nation Waycobah. Elle et son mari Bernie sont les fiers parents de trois enfants, de neuf petits-enfants et de deux arrière-petits-enfants. À titre de conférencière mi’kmaq et depuis longtemps défenseure de la langue mi’kmaq, Phyllis a élevé ses enfants pour qu’ils parlent couramment mi’kmaq. Elle a toujours beaucoup aimé enseigner. Elle est diplômée du Nova Scotia Teachers College et de l’Université St. Francis Xavier et elle enseigne actuellement à l’école de la Première Nation Waycobah. Phyllis est une aînée régionale de l’Assemblée des Premières Nations et membre du Conseil des Aînés We’koqma’q, de la Nova Scotia Native Women’s Association et du groupe des tambours composé uniquement de femmes, We’koqma’qewiskwa’q. En 2008, elle a reçu le Grand Chief Donald Marshall Sr. Elder Achievement Award, qui reconnaît la contribution de toute sa vie à la communauté mi’kmaq. Elle fait partie du Cercle des survivants du CNVR depuis 2019.
Barney Williams, Ph. D.
Barney Williams est Nuu-chah-nulth et membre de la Première Nation Tla-o-qui-aht sur l’île Meares, en Colombie-Britannique. Il est un aîné et un survivant des pensionnats, un travailleur social et un conseiller clinique, de même qu’un conseiller élu de la Première Nation Tla-o-qui-aht. De 2008 à 2015, il a fait partie du Comité non partisan de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et, à titre d’aîné conseiller, il a été conseiller spirituel et culturel auprès des commissaires. Il a également été aîné conseiller auprès de la B.C. Assembly of First Nations, de Parcs Canada, du Conseil national des Aînés de l’Assemblée des Premières Nations, du Tso-tum-le-lum Society Treatment Centre et de l’Intertribal Health Authority. Il travaille actuellement comme aîné à l’Université de Vancouver Island, associée à l’UBC et à l’Université de Victoria à titre de conseiller. En novembre 2017, il a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université de Victoria pour ses travaux de toute une vie dans le domaine de l’aide.
Levinia Brown
Levinia Brown est née en 1947 à Dawson Inlet – situé juste au sud de Whale Cove. C’était l’époque où il n’y avait aucune infirmière, aucun médecin, ni aucun service gouvernemental dans cette région; son père l’a mise lui-même au monde.
Après avoir terminé ses premières années d’études dans des écoles à Chesterfield Inlet et Churchill, Manitoba, Mme Brown est devenue la première aide-éducatrice à Rankin Inlet. Diplômée de l’hôpital St. Anthony à La Pas, Manitoba, Mme Brown a travaillé comme infirmière auxiliaire autorisée dans les Territoires du Nord-Ouest, en Colombie-Britannique et en Alberta.
En 1978, Levinia Brown a obtenu la reconnaissance de ses titres de compétence en tant qu’aide-enseignante dans les Territoires du Nord-Ouest et elle a exercé un rôle déterminant dans l’établissement de l’Eastern Arctic Teacher Education Program (EATEP) [programme de formation des enseignants de l’Arctique de l’Est] à Iqaluit. En 1980, elle est devenue la première présidente de la Keewatin Regional Education Authority.
Après avoir occupé les postes d’agente d’information, de présidente de l’autorité locale responsable du logement et de mairesse adjointe, Levinia Brown est devenue la première mairesse de Rankin Inlet. Sa priorité pendant son mandat a été d’établir de bonnes relations de collaboration entre les organismes gouvernementaux et les gouvernements locaux/communautaires.
Sa carrière couronnée de succès dans le domaine de la politique municipale lui a tracé naturellement la voie vers la politique territoriale.
Élue députée représentant Rankin Inlet South/Whale Cove le 6 février 2004, l’honorable Levinia Brown a été choisie par les membres de l’Assemblée législative (MAL) pour siéger au Conseil exécutif. Le 9 mars 2004, le premier ministre Paul Okalik a nommé Mme Brown vice-première ministre.
L’honorable Levinia Brown est un modèle de fonction professionnel, un exemple à imiter et une figure de proue pour les jeunes du Nunavut. Ayant voué toute sa vie au développement et à la promotion de la création du renforcement de capacités des communautés en matière de services de santé et services sociaux, elle projette et présente une attitude positive face à la vie. Sa croyance que la vie offre de précieuses possibilités qui ne devraient pas être perdues se manifeste ouvertement par sa soif d’apprendre, par la force de son leadership et sa compassion face aux maux sociaux.
Levinia Brown a épousé Ron Brown. Ils ont sept enfants et trois enfants adoptés selon les coutumes autochtones.
Mercredi 12 août – Youth Perspectives on Reconciliation (Points de vue des jeunes sur la réconciliation)
12 h – 13 h 30 (HNC)
Panel : Marshall Morrisseau, Aisinai’pi June et Jenna Robar
Soyez des nôtres à la Journée internationale de la jeunesse durant laquelle nous examinerons ce que veulent dire les appels à l’action pour les jeunes Autochtones du Canada. La discussion portera sur le rôle que les jeunes Autochtones peuvent jouer pour faire avancer les appels à l’action et les principes de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et du point de vue de la prochaine génération de survivants sur un Canada réconcilié.
Marshall Jack Morrisseau — Mes pronoms sont il/lui/ils/eux- 23 – Brandon (Manitoba)
Tansi, je m’appelle Marshall Morrisseau. Je suis membre des Premières Nations, cri, métis et j’habite actuellement à Brandon, au Manitoba. Je fréquente l’université ici et je suis au premier cycle d’études qui me mèneront en droit. Je fais partie d’une organisation communautaire, la Brandon Bear Clan Patrol, dans laquelle je coordonne la patrouille des jeunes. Cette occasion m’a permis d’établir des relations positives dans la communauté, d’éduquer les générations futures sur les philosophies d’atténuation des méfaits et les enseignements traditionnels. L’aspect le plus enrichissant de mon rôle est l’aide à des personnes qui en ont besoin et la rencontre de ces personnes, là où elles se trouvent. Je participe également à la campagne We Matter en tant qu’ambassadeur national de l’espoir. Je livre des messages d’espoir, de culture et de force. Mon plus grand objectif dans la vie est d’aider toutes mes relations de manière enrichissante et de veiller à ce que les sept prochaines générations soient des agents de culture et de visions du monde traditionnelles.
Aisinai’pi June est Kainai et Siksika (Pied-noir) de la région de l’Alberta et elle est une nouvelle ambassadrice cette année! Elle a fait partie de l’Initiative de réconciliation d’ERC (Échanges Racines canadiennes) de sorte qu’elle connaît bien ce domaine qui la passionne.
Jenna Robar est une jeune femme L’nu/Mi’kmaw d’Unama’ki (Cap-Breton) en Nouvelle-Écosse. Elle est une leader et un moteur de changement dans ses communautés, tant en Nouvelle-Écosse qu’à Toronto. Jenna a passé plusieurs années de sa vie à faire du bénévolat dans des événements communautaires, des organisations locales et elle a travaillé en étroite collaboration avec les divers ordres de gouvernement pour la justice et l’égalité de son peuple. Avant de faire partie de l’équipe des ambassadeurs de l’espoir de la campagne We Matter, elle a commencé à travailler avec les jeunes nouveaux arrivants dans différents YMCA du Canada, organisant des séances et des ateliers sur la vie et la culture des Autochtones au Canada. Jenna a travaillé avec l’Association canadienne pour les Nations Unies, a accompagné la Commission de vérité et réconciliation du Canada dans les écoles pour parler aux élèves des appels à l’action et de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
JJenna joue également dans un cercle de tambours entièrement constitué de femmes (appelé Ogichidaa Kwe ou « Femmes guerrières ») et elle est souvent appelée comme conférencière partout au pays pour parler aux jeunes avec enthousiasme et passion. Elle travaille actuellement dans des projets menés autant à Toronto qu’en Nouvelle-Écosse pour unir les jeunes nouveaux arrivants et les jeunes Autochtones afin d’améliorer leurs expériences en tant que groupes vulnérables, la santé mentale et le bien-être étant au cœur de son action.
Jenna a pour objectif d’encourager les jeunes Autochtones partout au pays et de mettre de l’avant leur bien-être général.
[Traduction] « Je suis très enthousiaste à l’idée de partager les raisons pour lesquelles la vie et la culture autochtones sont si importantes, précieuses et essentielles, au Canada. Nous pouvons — et nous devons — faire mieux pour nos jeunes. J’aime parler aux jeunes dans les écoles et les communautés pour leur rappeler à quel point nous sommes riches à l’intérieur et combien nous avons de la valeur. »
Mercredi 7 octobre – Practicing Active Allyship in the TRC’s Calls to Action (Les partenariats actifs dans les appels à l’action de la CVR)
Activité d’apprentissage virtuelle axée sur un partenariat réel en réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
Nota : Cette webémission sera également offerte en anglais.
Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) vous invite à vous joindre à nous à l’occasion de cette webémission nationale d’apprentissage le mercredi 7 octobre de 10 h à 12 h HNC (11 h HNE et 8 h HNP).
Les conférenciers présenteront leurs perspectives sur les interventions futures pour renforcer la confiance (afin de décoloniser les programmes, les politiques et les services dans les endroits non autochtones), pour solidifier nos relations et nos partenariats qui sont nécessaires à l’avancement de la réconciliation et au soutien de la prospérité économique, et pour entraîner de meilleurs résultats de santé pour les peuples autochtones.
Les objectifs généraux de la webémission d’apprentissage sont les suivants :
• Accroître la sensibilisation culturelle, les connaissances et la compréhension relatives à l’héritage tragique continu des pensionnats autochtones, ainsi qu’aux appels à l’action du Comité directeur de transition (CDT) – un carnet de route établi pour le Canada par le CDT pour parvenir à la réconciliation avec les peuples autochtones au Canada.
• Apprendre comment créer des alliances, en s’appuyant sur des exemples concrets de ce que vous pouvez faire, pour répondre aux appels à l’action du CDT, notamment comment contribuer à surmonter les obstacles, y compris le racisme, pour les peuples autochtones.
• Acquérir des connaissances des mesures futures que nous pouvons prendre dans nos vies personnelles et professionnelles pour renforcer la confiance (afin de décoloniser nos programmes, nos politiques et nos services), pour solidifier nos relations et nos partenariats qui sont nécessaires à l’avancement de la réconciliation et au soutien de la prospérité économique et pour entraîner de meilleurs résultats de santé pour les peuples autochtones.
La webémission sera animée par :
Kevin Lamoureux, éducateur ojibwé, Université de Winnipeg
Conférenciers :
Edna Elias, éducatrice et politicienne inuite de Qurluqtuq, quatrième commissaire du Nunavut (de 2010 à 2015) et récipiendaire de l’Ordre du Canada en 2019
Sherri Chisan, Université nuhelot’įne thaiyots’į nistameyimâkanakBlue Quills (UnBQ), présidente
Harlan Pruden, éducateur cri/nēhiyaw, programme Chee Mamuk du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique, et rédacteur en chef de TwoSpiritJournal.com
Le nom spirituel du CNVR, Bezhig miigwan, signifie « une plume ».
Bezhig miigwan nous invite à considérer chaque survivant qui se présente au CNVR comme une plume d’aigle, et à lui montrer le même respect et la même attention que s’il était une plume d’aigle. Ce nom signifie également que nous sommes tous ensemble – nous sommes unis et connectés, et il est vital de travailler ensemble pour parvenir à la réconciliation.